F.A.Q Avertisseurs de radars

L'interdiction des avertisseurs de radars
Le décret du 4 janvier 2012 porte en partie sur l’interdiction des avertisseurs de radars. Les systèmes de contrôles automatisés, ou radars, constituent un outil fondamental pour la sécurité des usagers de la route.
Au total, depuis 2002, grâce à la mobilisation de tous ce sont près de 500 000 blessés et 32 000 vies qui ont été épargnées, dont près des 2/3 sont imputables à la baisse des vitesses. On a relevé, pour l’année 2009, 66% de morts en moins à proximité des radars depuis leur installation.
C’est pour cette raison que les pouvoirs publics ont décidé d’interdire les équipements permettant à certains usagers d’éviter ces contrôles dont la vocation est d’agir pour davantage de sécurité sur les routes.

Que dit le décret ?

Le décret interdit la détention, le transport et l’usage de tout dispositif permettant d’avertir ou d’informer de la localisation des contrôles routiers.

Les avertisseurs de radars sont-ils désormais interdits ?

Oui. Cette mesure d’interdiction a été prise par le Conseil Interministériel de la sécurité routière du 11 mai 2011 afin de renforcer le respect des limitations de vitesse. Elle entre en application le 5 janvier 2012.

Pourquoi ?

Les avertisseurs de radars nuisaient à la sécurité routière en permettant à certains usagers de la route de ne respecter les limitations de vitesse qu’à proximité d’un radar signalé sur leur parcours, ceci accroissant les comportements dangereux liés à une vitesse excessive.
Les applications « avertisseurs » sur certains téléphones mobiles sont-elles concernées ?
Oui, tous les dispositifs (GPS, applications smartphones, boîtiers portables, etc.) signalant la présence de radars sont concernés par l’interdiction.

Les applications « avertisseurs » sur certains téléphones mobiles sont-elles concernées ?

Oui, tous les dispositifs (GPS, applications smartphones, boîtiers portables, etc.) signalant la présence de radars sont concernés par l’interdiction

Quelles-sont les démarches à effectuer, afin d’être en conformité, pour les utilisateurs ?

Les fabricants et constructeurs ont d’ores et déjà été avisés de la mise en application de l’interdiction d’avertir de la présence de radars et ils seront formellement informés des dispositions du décret afin qu’ils permettent à leurs clients de respecter la réglementation. D’ores et déjà, la plupart des dispositifs d’aide à la conduite vont pouvoir faire l’objet d’une mise à jour qui les mettra en conformité.
Pour davantage de précisions, vous pouvez vous référer aux informations et instructions des différents fabricants.
À noter que, pendant une période transitoire, pour permettre la mise en conformité des appareils, notamment ceux d’ancienne génération, il sera demandé aux forces de l’ordre de faire preuve de discernement dans une approche pédagogique.

La fonction communautaire de certains appareils est-elle désormais interdite ? Est-il toujours autorisé de signaler les radars ? Quelles informations peut-on toujours partager ?


La fonction communautaire, utile à la signalisation des dangers, est donc autorisée (signalement d’un ralentissement, d’un accident, etc.).
L’information retransmise aux utilisateurs sur la base de signalements communautaires ne pourra pas signaler les radars mais uniquement les « zones de danger », comprenant ou non des radars.

L’interdiction est-elle applicable dès maintenant ?

L’interdiction est en effet applicable au lendemain de la parution du décret, soit à partir du jeudi 5 janvier 2012.

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